Ma première fois dans un onsen : une aventure illustrée
Aujourd’hui je suis allée au onsen pour la première fois. Un onsen, est un bain thermal japonais à l’eau de source volcanique, réputé pour ses bienfaits thérapeutiques. Au Japon, le onsen est une véritable institution et on en trouve de toutes les sortes, des privés et des publics, des luxueux et des plus rudimentaires. Celui que j’ai testé aujourd’hui, Sakaeku Sasazuka, est un simple onsen de quartier qui sert aussi de bain public. Suivez-moi, je vous raconte cette première expérience en images !
D’abord il a fallu localiser le onsen. Ici, chaque recherche de lieu est susceptible de se transformer en course d’orientation (oui même avec le GPS allumé puisqu’il ne nous situe pas toujours). Heureusement le onsen Sakaeyu est à cinq minutes de notre Guesthouse et son entrée est ouverte sur la rue (certains commerces sont parfois nichés dans les étages).
Avant même d’entrer dans le onsen, on retire ses chaussures et on les range dans un tiroir qu’on ferme à clé. Puis on confie la clé au Monsieur de l’accueil. Heureusement qu’une personne est arrivée juste devant moi sinon je serais entrée avec mes gros sabots.
Grand moment de solitude face au Monsieur de l’accueil qui me parle en japonais (non mais quelle idée) !
Ce que j’ai compris « Je vous mets le forfait soap » ?
Ce qu’il m’a vraiment dit « Je vous mets le forfait sauna » ?
Comme je n’avais pas de savon j’ai pris le forfait sauna. Alors, il m’a remis cette clé en me faisant signe de rejoindre le côté du onsen dédié aux femmes :
À ce moment je n’ai pas la moindre idée de son utilisation. Du coup je m’en sers pour tenter d’ouvrir le casier n°24 du vestiaire, mais elle n’entre clairement pas dans la serrure.
Je comprends finalement que le casier n°24 est déjà occupé et que les casiers vides sont ceux sur lesquels il y a une clé (comme à la piscine). Je me retrouve donc avec deux clés.
Là, une dame qui doit bien avoir plus de 70 ans, m’aborde en japonais (ils le font tous exprès ?). Évidemment, je ne comprends rien de ce qu’elle me dit, mais ça devient vite ma grande copine.
Dans la salle d’eau où s’alignent une dizaine de postes avec tabouret, miroir et douchette, elle me montre comment se laver correctement et me tend gel douche et shampoing (en fait en libre service). Il est important de bien se laver avant d’entrer dans un des bains, aucune partie du corps ne doit être oubliée.
Une fois propre, je me lance à la découverte des bains. Il y en a 3 : un classique assez chaud, un médicinal aromatisé (aujourd’hui il était rose et à la lavande) très chaud et un très froid.
Je tente le rose, puis le classique, puis le froid. C’est le manège des bains car comme je n’arrive pas à rester dans l’eau plus de deux minutes, je tourne sans arrêt.
Alors que j’essaye de me détendre dans le bain rose (et de battre mon record en restant plus de 2 minutes), mon regard se pose sur une porte surmontée d’un écriteau qui dit « Sauna ». Là, une femme arrive avec la même clé que celle que je n’arrivais pas à identifier et « crochète » la porte du sauna. EURÊKA ! Les 15 dernières minutes de ma vie défilent devant mes yeux et je comprends tout (bon ok, presque tout) !
Infos pratiques
- Adresse : Onsen Sakaeku, 2-9-5, Sasazuka, Shibuya-ku, Tokyo
- Horaires : tous les jours (sauf le mercredi) de 15h à 1h30 du matin
- Prix :
- Entrée simple : 460¥ (soit 3,6€ environ)
- Entrée avec sauna (agréable, mais pas indispensable) : 800¥ (soit 6,3€ environ)
Hum… J’arrive pas bien à visualiser… Tu es seule à chaque fois ?
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Si tu veux dire dans la vie, non je suis juste allée seule au Onsen car c’est interdit aux personnes tatouées.
Si tu veux dire dans les bains, il y avait quelques autres femmes (femmes et hommes sont séparés) avec moi mais pas grand monde.
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J’ai entendu dire que c’était plutôt mal vu d’avoir des tatouages au Japon. Du coup, je me demande si c’est vraiment une bonne idée que je m’y rende, car j’en ai plusieurs sur le corps…
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