Tu sais ce que tu vas faire là-bas ?

« Mais alors…qu’est ce que tu vas faire là-bas ? »

C’est la question qu’on me pose généralement quand j’annonce que je vais vivre un an au Japon. La réponse, « Je ne sais pas encore », ne manque pas d’étonner et tout à coup je peux lire un certain désarroi dans le regard de mon interlocuteur qui doit se dire « Vite, internons cette personne » ou essayer de se rassurer « Peut-être a t’elle gagné au PMU ? ». À noter : le désarroi de l’interlocuteur est souvent proportionnel à son âge.

En réalité quand je dis que je ne sais pas encore, ce n’est pas tout à fait vrai. J’ai bien quelques idées, simplement, rien n’est vraiment fixé. Mais je me dis que ça peut être bien de répondre à cette question ici, à la fois pour rassurer ceux qui pensent que je suis complètement YOLO* (= insouciante), mais aussi pour donner des pistes à ceux qui sont dans la même situation.

Quelques pistes pour gagner sa vie au Japon quand on ne parle pas japonais (et que l’on est pas ingénieur) :

Illustration pour l'idée de travail en PVT au Japon distribuer des flyers dans les rues de Tokyo

  • Effectuer des missions en freelance : on continue à travailler dans sa branche avec la France, c’est la solution la plus cocorico. Les conditions : travailler dans un domaine où on a besoin de freelances, pouvoir facturer (avec le statut d’auto-entrepreneur par exemple), se constituer une clientèle (avant ou après le départ). 
  • Distribuer des flyers : pas besoin de parler, juste d’avoir une bonne détente de bras, c’est la solution la plus street. Les conditions : accepter un petit salaire (payé quelques milliers de yens, soit environ 10 €, par missions de 2/3h), avoir de bonnes chaussures, laisser son égo à la maison.
  •  Donner des cours particuliers de français (niveau débutant) : on fait passer notre incapacité à aligner 2 mots en japonais pour une méthode éducative, c’est la solution la plus conviviale. Les conditions : accepter un petit salaire (payé quelques milliers de yens, soit environ 10 €, par cours) auquel il faut retirer le prix du trajet et du café, être armé de patience, laisser sa timidité à la maison.
  • Être mannequin : au Japon les critères de sélection des modèles sont moins sévères, c’est la solution la plus Classe mannequin. Les conditions : avoir un book, démarcher les agences, laisser sa timidité à la maison.

Bien sûr nous ne sommes pas encore au Japon. Rendez-vous dans quelques mois pour un comparatif piste / réalité. En attendant, si vous avez d’autres idées n’hésitez pas !

* YOLO est l’abréviation de « You Only Live Once », la version moderne de « Carpe diem »

À noter : avec le PVT on peut travailler comme n’importe citoyen japonais !

Crédit photo : le singe pensif qui sert d’illustration à cet article a été pris en juillet dernier au zoo de Ueno à Tokyo

  1. Tu viens de me faire rire! Pas facile d’oser, de prendre des risques, de sortir du cadre pour certaines personnes qui ne comprenne généralement pas pourquoi on ne se contente pas du « Métro-boulot-dodo ». Bravo pour votre choix qui sera forcément enrichissant! Et puis, quand même le Japon c’est pas un petit trou perdu au milieu de nulle part 😉

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    1. Ahah ! Merci pour ton soutien Sophie ! Oui et puis ça se trouve je serai la prochaine Cindy Crawford ! 😉 Enfin quoi que je fasse, ce sera une expérience puis que ça sera au Japon : faire la vaisselle c’est chiant ; faire la vaisselle au Japon là tout de suite ça devient quelque chose ! 😀

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