Hita city et les 3 monts (Aso, Daikanbo, Kuju) !
Après la visite d’Ukiha, nous avons décidé de faire une pause avec le camping et de nous offrir une nuit dans un petit hôtel de la ville d’Hita. La chaleur devenait vraiment insoutenable et à chaque réveil, nous avions l’impression de sortir d’un four après une cuisson à l’étouffée. Au matin d’une nuit salvatrice sous la clim, nous avons repris la route direction le mont Aso. Fermé à cause du tremblement de terre d’avril, nous n’avons pu en faire l’ascension. À la place, nous avons grimpé Daikanbo et Kuju, deux montagnes voisines. À Kuju, nous nous sommes aussi baignés dans un onsen extérieur absolument divin !
Située à proximité d’Ukiha, nous avons choisi de dormir à Hita parce que nous y avons trouvé une chambre abordable sur internet. Sinon, nous n’avions pas prévu de nous y arrêter ; ça aurait été dommage car avec sa rivière et ses maisons traditionnelles, la ville est vraiment jolie !
Sur la route pour Aso, nous avons fait un crochet par une rivière (dont j’ai oublié le nom) où les jeunes du coin se donnent rendez-vous pour se baigner et sauter du pont.
Bien-sûr Dou l’intrépide a aussi sauté du pont. Vous voulez voir la vidéo ? C’est ici :
Le mont Daikanbo ressemble à une pub Évian.
C’est aussi le terrain de jeu des amateurs de parapente.
En nous baladant en voiture autour d’Aso, nous avons traversé des villes fantômes dévastées par le tremblement de terre.
Nous nous sommes aussi retrouvés au bord d’une route s’arrêtant nette : le pont qui la reliait à la montagne d’en face était tombé dans le vide sous les secousses. Ces décors de fin du monde nous ont pas mal ébranlés. Si, au fond, nous connaissons le risque que nous prenons à passer un an sur une terre « sensible », c’est tout de même un choc de se retrouver confrontés à la réalité de la menace.
Tous deux plongés dans nos pensées, nous avons rejoint le camping du jour, un terrain en terrasses sculptées dans le mont Kuju. Au Japon, certains campings n’ont pas de douches, c’était le cas de celui-ci. Nous avons donc eu envie de prendre un bain dans un onsen. Nous avons eu la chance d’en trouver un pas cher et vraiment joli un peu plus loin !
Du côté « femmes », deux maisonnettes abritaient des bassins d’eau très chaude puisant sa source sous les sols de la montagne.
Le onsen est devenu pour moi un véritable rituel bien-être : d’abord je prends une douche, je teste avec bonheur les différents contenants des jolis flacons que les maisons mettent à la disposition des baigneurs ; lavande, jasmin, thé vert, je m’enivre des effluves des savons, shampoings et autres crèmes soyeuses. Pour les Japonaises, le onsen est le lieu de remise à neuf : on s’y épile, on s’hydrate, se ponce les pieds, se soigne les ongles. On en sort propre, lisse et parfumée.
Après la douche, quel plaisir de se glisser dans l’eau chaude. On immerge doucement son corps, laissant la tête à l’extérieur. J’ai d’ailleurs pris l’habitude de m’envelopper les cheveux d’une serviette à la fois pour préserver l’eau de leurs chutes éventuelles, mais aussi pour pouvoir m’essuyer le visage facilement au besoin. Ce soir-là, nous avons eu de la chance, chacun de notre côté, Dou et moi étions seuls dans nos bains (c’est d’ailleurs la raison pour laquelle que j’ai pu prendre des photos du lieu et de mon look « onsen »).
Le lendemain, nous sommes partis pour le sommet du mont Kuju, une randonnée de quatre heures et des paysages magnifiques quasi lunaires.
Après l’effort, le réconfort : sur la route de Beppu – l’étape suivante – nous nous sommes arrêtés dans un restaurant traditionnel proposant de délicieux bols de udon et tempura !
La carte pour suivre notre roadtrip :
La vidéo ! La vidéo ! Par contre, c’est triste de voir les ravages des séismes…
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Héhé, j’ai ajouté la vidéo dans l’article ! ^^
Oui et puis il faut des années aux régions pour se remettre 😦
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Je veux voir la vidéo !
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Haha, voilà j’ai ajouté la vidéo à l’article ^^
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Ah mais dis donc, ton Dou s’est même fait un copain sur le pont!
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