Les temples secrets d’Higashi Koenji
Imaginez, il est 16h, vous êtes sur votre vélo, il fait bon, une légère brise vous caresse les bras et pour une fois les descentes s’enchaînent et vous n’avez pas besoin de fournir trop d’énergie. C’est là que vous apercevez le toit d’un temple qui dépasse d’un muret. Vous décidez de vous arrêter quelques instants pour aller y jeter un œil (si vous vous dites « continuons, peut-être qu’un peu plus loin il y aura de chouettes boutiques », attendez plutôt notre article sur Koenji).
C’est à peu près comme ça que ça s’est passé : nous étions à quelques coups de pédales de la station de métro Higashi Koenji et nous serions passés à côté d’un incroyable ensemble de temples bouddhistes à l’abri des regards si nous n’étions pas descendus de nos vélos.
Itinéraire secret du sacré !
Le toit qui dépassait du muret appartient au petit temple Soenji qui vénère Kannon, la déesse de la compassion
Un peu plus bas, sur le même trottoir, se trouve le jardin du temple Shinsei-ji : un lieu magnifique, tellement calme et désert, qu’on se demande un instant si on a le droit d’y pénétrer !
Il faut passer une première porte pour entrer dans l’enceinte du temple, puis une seconde pour rejoindre sa forêt de bambous et se perdre dans son cimetière.
Nous n’avons pas hésité à emprunter les petits passages de part et d’autre du chemin principal, ils nous ont chacun menés à des trésors.
Après avoir traversé le cimetière du temple Shinsei-ji, on remonte une rue qui nous amène au très joli temple Honbutsuji où nous avons croisé des chats en pleine méditation.
Enfin, il faut marcher quelques minutes pour rejoindre Myôhô-ji, le dernier temple qui nous accueille avec des magnolias.
En passant sous le temple, on rejoint une autre entrée qui donne sur un supermarché de l’enseigne « Summit » : c’est un vrai bon plan, car on y trouve de délicieux plats pour pas cher et qu’il y a un coin restaurant où s’asseoir.
Plan subjectif de la balade 
C’est vrai que les chats sont les rois de la méditation…et celui là, c’est drôle, ressemble comme deux gouttes d’eau à celui qui squatte régulièrement depuis peu notre jardin. Pas contre le squatteur ne pratique pas la méditation, il n’a pas l’air très zen: il s’enfuit dès qu’il aperçoit notre ombre!
Merci pour cette balade!
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Merci pour ton commentaire ! 🙂
Le chat de ton jardin devrait venir faire un stage au Japon alors !
Ici, même les pigeons sont zens (et ils ne devraient pas, vu le nombre de corbeaux qui les scrutent !)
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Le Japon de carte postale, c’est donc le vrai Japon…
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En réalité à moitié ! Par exemple, de l’autre côté de la route (où se trouve l’obscur garage Apple) se dresse une espèce de complexe HLM très laid qu’on a aussitôt fait d’oublier une fois dans l’enceinte des temples. Et c’est ça qui est intéressant ici : avec Romain, on plaisante souvent sur « la parfaite harmonie entre modernité (toute relative) et tradition », mais c’est assez juste finalement. En somme, le Japon d’antan devait être fabuleux et ce qu’il en reste est, en effet, très carte postale-génique ! 🙂
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