Le vélo à Tokyo en 5 étapes

Comme je vous l’expliquais dans l’article sur notre recherche de logement à Tokyo, le métro est très cher à Tokyo. À titre indicatif, nous avons dépensé 1000¥ chacun (soit 8€ environ) le jour de notre arrivée pour 2 aller-retour à Shibuya, quartier situé à seulement 4 km de notre maison. La solution la plus économique c’est donc de se déplacer à vélo ! Voici les 5 étapes pour une parfaite maîtrise du jitensha (« vélo » en japonais) :

Acheter un vélo à TokyoÉtape 1 : choisir son vélo

Le type de vélo le plus intéressant pour de simples déplacements en ville est le mamachari (littéralement « Vélo de maman » ou le bon vieux vélo des familles). Peu cher, il est pratique, car souvent doté d’un grand panier à l’avant et parfois aussi à l’arrière. Il est d’ailleurs utilisé au quotidien par la plupart des Japonais de tous les âges.

Étape 2 : trouver son vélo

Je voulais une bicyclette d’occasion, d’abord parce que c’est moins cher (à partir de 4000¥ soit 31€ environ contre une centaine d’euros pour un vélo neuf), ensuite parce que c’est plus éco-responsable. Il existe 3 vrais bons plans pour trouver un mamachari de seconde main :

  • Craiglist (oui encore lui) : mais malheureusement cette fois je n’y ai pas trouvé mon bonheur.
  • Le Suginami Green Cycle : un lieu qui récupère et retape tous les vélos abandonnés, mais qui n’est ouvert à la vente que 3 jours par mois. Il fallait attendre fin mars pour les prochaines ventes.
  • Le Yoyogi Recycle Garden : une recyclerie près du parc de Yoyogi qui vend aussi bien des bijoux, que des vélos. C’est là que j’ai trouvé mon mamachari chéri pour 6000¥ (soit 47€ environ). Et en plus il a un antivol intégré et IL EST BLEU !
Étape 3 : enregistrer son vélo

Les japonais ne plaisantent pas avec les vélos : on ne se balade pas sur une bicyclette non immatriculée (hop, hop, hop, les papiers du véhicule s’il vous plaît). Il faut donc la faire enregistrer pour la modique somme de 500¥ (soit près de 4€). En échange on vous donne un certificat de propriété et un autocollant jaune, qui sert de plaque d’immatriculation, à apposer sur le cadre.

Étape 4 : se balader sur son vélo

Au Japon, on roule à gauche sur la route ou sur le trottoir (car oui on a le droit de rouler sur le trottoir). Tokyo est une ville un peu vallonnée, les balades sont donc souvent assez sportives. Il existe d’ailleurs des mamachari plus chers avec une assistance électrique pour les montées.

Étape 5 : garer son vélo

Par contre on ne gare pas son vélo n’importe où au risque de se prendre une amende ou même de se le faire enlever direction la fourrière ! Donc on peut rouler sur le trottoir à l’arrache en faisant des frayeurs aux mamies, mais on doit garer son véhicule dans un parking dédié. Souvent payants (compter 100¥ soit moins d’1€ pour quelques heures), on en trouve généralement aux abords des stations de métro.

    1. Merci ! 🙂 Ne sois pas jalouse, il n’a pas de vitesses, il me fait souffrir dans les montées 😦 Malheureusement non, je pense que je pourrai même pas le ramener à Kyoto, il faudra sûrement que je le revende…

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